Le bonheur est-il un choix ?

Souvent, on rencontre beaucoup de personnes différentes, chacune avec sa manière de vivre.  Il y en a ceux qui sont heureux de ce qu’ils ont, et il y en a ceux qui ne sont jamais satisfaits de leur vie. Alors, on se demande, le bonheur est-il un choix ?

Le bonheur est, au sens courant, un état émotionnel agréable, équilibré et durable dans lequel se trouve quelqu'un qui estime être parvenu à la satisfaction des aspirations et désirs qu'il juge importants.

Le bonheur est en effet un choix ! Il ne dépend pas des circonstances. Pourquoi certaines personnes ont l’air épanouies alors qu’elles affrontent des difficultés et que d’autres sont malheureuses alors qu’elles ont tout pour être heureuses ?  Parce qu'être heureux est un état d’esprit. On n’est jamais obligé de faire des choses. Il n’est pas nécessaire que tout se passe comme on le souhaite pour être heureux.

Françoise Giroud (Journaliste , Ecrivaine et Femme politique Française)  a une phrase sur le bonheur : « faire ce que l’on veut et vouloir ce que l’on fait ».

En réalité c’est souvent un choix que nous faisons. Et souvent on accepte un choix de souffrir ou de pouvoir jouer la victime et se plaindre en le transformant en obligation.

Le bonheur est un choix, une décision. Plutôt que de vous lamenter sur ce que vous n’avez pas, ce que vous ne voulez pas, commencez à regarder ce que vous avez déjà. Voyez le bon côté de la vie. Vous avez un toit, sans doute un ordinateur ou un smartphone vous permettant de lire cet article, et bien sûr vous avez eu la chance d’apprendre à lire. Savez-vous que vous faites partie des privilégiés de ce monde? Vous n’êtes pas « obligé » d’être déprimé, tendus ou préoccupés. Choisissez d’être heureux. Soyez positif et ayez des émotions positives. Vous enverrez ainsi dans l’Univers les bonnes vibrations. Dites : « tout ce que je fais est un succès, je suis béni des cieux, rien de mauvais ne peut m’arriver », et vous allez vous apercevoir que votre vie va changer.

Vivez heureux et vous connaîtrez le bonheur. Ne l’attendez pas, provoquez-le. La vérité, c’est qu’il est là, sous notre nez, mais qu’on est trop occupé à le chercher pour le voir. Il se trouve même en nous. Pas dans ces objets que l’on possède, ni dans l’argent que l’on gagne, ni dans la fausse image que l’on projette, ni dans ces amant(es) qui croisent notre chemin, ni même dans ces êtres qu’on aime et qui gravitent autour de nous. Il vient de soi et résulte d’un choix 

En outre, être heureux ne dépend pas seulement de la raison ou de notre bon vouloir. Des facteurs extérieurs entrent en jeu. Selon Aristote, si l’on est disgracieux ou pauvre, il est plus difficile d’y accéder. Mais surtout, le bonheur ne peut être atteint qu’au terme d’une vie accomplie quand toutes nos facultés se sont développées. Ceci implique qu’un enfant ne peut pas connaître le bonheur malgré sa joie apparente.  Aristote utilise une image qui deviendra proverbiale : « Une hirondelle ne fait pas le printemps, non plus qu’une seule journée de soleil ». Sans une lente maturation, le bonheur se confondait avec un plaisir passager : « Ce n’est ni un seul jour, ni un court intervalle de temps, qui font la félicité et le bonheur. »

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